LE CAMOUFLAGE DE CHASSE : EFFET DE MODE OU REELLE EFFICACITE?

A la vérité, il y a un peu des deux. Du « camo », aujourd’hui, on en trouve partout, même là où il n’y en a absolument pas besoin (housse de siège du 4×4, manche de couteau, lampe,…) et surtout il y en a qui n’a qu’un but esthétique et  n’est d’aucune efficacité. Pour comprendre le camouflage, il faut tout d’abord comprendre quel est son rôle. Le but du camouflage étant de tromper les sens, soit de sa proie, soit de son prédateur. Les sens des mammifères, se sont bien entendu : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Si les deux derniers ne sont pas très importants pour nous en ce qui concerne le camouflage, ils restent néanmoins à prendre en considération dans l’aménagement du territoire (nourrissage et entretien des souilles). Le camouflage doit donc réussir à tromper au maximum les trois sens restants.

Durant ces dernières années, des tests très poussés ont démontré qu’un vrai « camouflage de chasse » était d’une réelle efficacité sur le terrain. Il augmente selon les cas de 30% à 50% les chances de voir du gibier et d’être moins repéré. Il est par ce fait à noter une différence  de l’ordre de 80% à 90% du comportement du gibier. Tant que ce dernier n’est pas poussé par les chiens à très courte distance, il reste plus vigilant, choisi sont passage et progresse beaucoup plus lentement. Un camouflage efficace permet de déjouer sa vigilance et la plupart du temps d’effectuer des tir beaucoup plus précis, avec moins de risque de perdre du gibier blessé et surtout, moins de risques d’accidents qu’en effectuant des tirs sur des animaux en pleine course, mais ceci est un autre sujet qui sera développé dans un futur article du blog.

Traditionnellement, en France et peut-être encore plus dans les pays Germaniques, les vêtements de chasse étaient vert. En observant l’environnement du chasseur, on s’aperçoit très vite que le vert (pas le même) se limite aux prairies, à la cime des arbres, ou encore sur les petits arbustes à la belle saison. Dans son ensemble, l’environnement du chasseur est plutôt composé de gris et de bruns divers et si le vert était une bonne couleur de camouflage, il certain que la majeur partie des animaux de nos forêts (cerfs, sangliers, chevreuils, renards, lièvres…) seraient tous vert afin de mieux se dissimuler dans la nature.

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